mercredi 3 février 2010

Un poème de Tahéréh

Tahéréh qui est la grande poétesse de l'Iran du XIXe siècle, ardente disciple du Báb le Précurseur de Bahá'u'lláh. Ce poème fut traduite en anglais par Dick Davis. Voici mon humble tentative à le rendre en français :

Si je devais te rencontrer un jour, face à face, les yeux dans les yeux
Je te conterai mes malheurs, un à un, soupir après soupir.
Mais, comme le vent, je te cherche - où pourrions-nous nous rencontrer ? -
allant de porte en porte, de maison en maison, de rue en rue.
Où est cette bouche petite ? Où est cette joue parfumée ?
Cherchant de bourgeon en bourgeon, de fleur en fleur, de rose en rose
mon cœur saigne sans cesse comme on pleure,
coulant de ru en ru, de ruisseau en ruisseau, de mer en mer.
Ma vie est tissée d’amour ; abandonné, ce cœur que tu brisas
est maintenant tien - fil à fil, chaîne à chaîne, trame à trame.